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Les accessoires personnels souvent oubliés ou disparus


Bien sûr le Grand Maître porte un accessoire personnel lorsque la Confrérie défile et lors des chapitres en robe. Il tient alors toujours à la main la canne, insigne de son magistère.

Mais, dans les premières années de la Confrérie, plusieurs autres dignitaires portaient systématiquement un accessoire personnel qui pouvait être soit un symbole de leurs fonctions, soit un objet utilisé lors du cérémonial. Le Grand Chancelier portait le testimonial de la Confrérie, le Grand Echanson, Jean-Luc Vergne, le serment à la vigne de Sucy, la Grande Archiviste, Nicole Brégèré, le livre d’or et le Grand Chambellan, la plume pour y écrire les noms des impétrants.

Yves, notre Grand Maréchal, Maître de Chai, nichait au creux de son bras, comme un nourrisson, un gigantesque jéroboam bordelais habillé d’une étiquette de Sucy dûment agrandie. Plus tard, cet imposant jéroboam fut remplacé quelque temps par un plus modeste - mais plus maniable - magnum bourguignon revêtu d’un jeu complet d’étiquette, contre-étiquette et collerette au millésime 2000. Tous les deux sont maintenant oubliés dans un recoin de nos locaux au Fort et ne participent plus jamais à nos cérémonies.

Le Grand Connétable porte toujours en sautoir, en plus de sa petite hotte d’étain, une hotte en osier assez grande pour qu’il puisse ranger les hottes qu’il doit remettre aux impétrants lors des intronisations. Au cours d’un voyage en Allemagne pour le Pferdmarkt de Bietigheim, cette hotte d’osier à disparu à jamais, mais on lui a, heureusement, trouvé une remplaçante.
Certains Grands Herauts d’Armes ont parfois porté une grande crécelle géante, don de nos amis de Bietigheim. Ils pouvaient s’en servir pour ponctuer leurs interventions. Mais, la trouvant trop encombrante, ils ont généralement tendance à l’oublier dans un placard.

Quand au Grand Argentier, il devait porter une cassette, symbole de sa fonction. Comme il n’en avait pas, il lui fallait chaque fois penser à en emprunter une. La femme de l’un d’entre nous, pour régler ce problème, se fît un devoir de lui en procurer une et de la décorer spécialement pour lui : sur le couvercle, la devise de la Confrérie, un rappel de ses armes et la date de la première plantation, devant et derrière des guirlandes de grappes de raisin blanc, de feuilles et de vrilles de vigne.

Mais, le Grand Argentier était aussi à l'époque Maître des Agapes et notre grande tenue étant mal adaptée à ce travail lors de nos festivités, ne met que très rarement sa robe. C’est pourquoi cette belle cassette n’a pas dû parader plus de quatre ou cinq fois et peut-être même encore moins. Vous n’aurez sans doute jamais l’occasion de la voir, c’est pourquoi nous vous recommandons de bien regarder la photo ci-contre.