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La médaille en bois de la pré-confrérie


Nous sommes issus de la confluence d’un rêve et d’un projet. Le projet de replanter de la vigne à Sucy et le rêve d’y créer une confrérie bachique. Rêve de Claude Bouxin et de son gendre – qui allaient devenir l’un notre Grand Imagier, l’autre notre premier Grand Chancelier, puis notre deuxième Grand Maître-, et projet de la jeune Chambre économique de Sucy.

C’est à l’initiative de la Jeune Chambre que, par un soir de très grand froid, le lundi 8 janvier, nous nous sommes assemblés chez l’un d’entre nous pour fonder notre association qui s’est d’abord appelée « Association pour la Vigne à Sucy » ou « AVIS ». Nous étions onze membres fondateurs, neuf présents et deux absents excusés.

C’était le projet de « Replanter la vigne à Sucy » qui nous réunissait. Mais dès ce tout premier jour de notre existence, on remit à chacune des personnes présentes un brevet, signé du Commandeur Claude Bouxin, nous reconnaissant « dignes de servir dans les rangs de la « Confrérie des chevaliers de Sucy-en-Brie » ainsi qu’une médaille de bois de la « Confrérie des chevaliers des coteaux de Sucy-en-Brie » à porter en sautoir.

Deux ans plus tard, notre association se transformait en confrérie à l’aube de cette année 1987 où d’une part, au printemps, notre confrérie fut dûment et solennellement installée avec l’apparat et le décorum requis et d’autre part, à l’automne, notre première vendange fut joyeusement pressée dans nos locaux du fort qui l’attendaient.

Le projet était mis en oeuvre et le rêve devenu réalité.

Des onze membres fondateurs, nous sommes cinq – dont quatre anciens grands maîtres – à servir encore dans les rangs de la Confrérie.

Quand, le 13 juin 2010, lors de notre chapitre d‘été 2010, nous avons fêté dans la vigne notre vingt-cinquième anniversaire, nous étions trois qui portions crânement, avec notre hotte, cette médaille en bois de la pré-confrérie dont nous sommes fiers. La veille, au fort, pour la découverte du Sucy 2009 et l‘accueil du nouveau pressoir, l’un d’entre nous portait la sienne.